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Attaque DDoS : comment l’expliquer et l’éviter ?

Sur la toile, de très nombreux sites internet possèdent une architecture distribuée : les ressources ne se trouvent pas au même endroit, sur une même machine par exemple. De ce fait, contrairement aux architectures centralisées, ce type de réseau est beaucoup plus faible face aux attaques, et plus particulièrement face aux attaques DDoS, pour Distributed Denial of Service.

Ainsi, il est indispensable de comprendre la nature de cette attaque, pour se protéger plus efficacement.

Qu’est-ce qu’une attaque DDoS ?

Une attaque DDoS vise directement les sites qui disposent d’une architecture distribuée, un type de réseau qui souffre d’une capacité limitée en termes d’infrastructure. Aussi, il devient beaucoup plus facile de l’immobiliser, de le bloquer et donc de rendre le site web inutilisable.

Comment procèdent les cybercriminels ?

Plus le réseau distribué reçoit de requêtes, moins il est capable de les traiter correctement et rapidement. Les cybercriminels adeptes de l’attaque DDoS utilisent donc cette faiblesse pour neutraliser ces diverses plateformes. L’outil privilégié pour cela est le botnet, que l’on appelle également le « réseau zombie » .

Celui-ci se compose de plusieurs machines infectées par un cheval de Troie, qui sont alors facilement manipulables par le cybercriminel. Ainsi, il devient possible de lancer des attaques massives, des requêtes multiples provenant des ordinateurs contrôlés à distance via le malware, qui viennent paralyser le réseau distribué.

Si les serveurs ne sont pas en mesure de gérer un grand nombre de requêtes, il en va de même pour le canal qui dispose d’une bande passante qui est, elle aussi, limitée en termes de capacités.

Quels sont les effets d’une attaque DDoS sur un site web ?

On comprend aisément qu’un site web en architecture distribuée fortement sollicité ne dispose pas des ressources nécessaires pour assurer un fonctionnement optimal. La plateforme n’est alors plus capable de répondre rapidement aux diverses sollicitations.

Néanmoins, l’intégralité des requêtes ou une partie d’entre elles peuvent également être ignorées. Les cybercriminels ne s’attaquent donc pas à la structure même du site, mais bel et bien à sa capacité de réponse, en le rendant inutilisable.

Qui sont les cibles principales de ces attaques DDoS ?

On estime que les plateformes les plus touchées par les attaques DDoS sont les sites e-commerce, les casinos ainsi que les sites de prestataires de services en ligne. Mais alors, comment expliquer l’intérêt de ce type d’attaques pour les cybercriminels ? Il s’agit d’effectuer, en quelque sorte, une demande de rançon.

De l’argent sera réclamé, en échange de l’arrêt des requêtes en surnombre qui paralysent le site web. Une entreprise, dont l’activité dépend entièrement de sa plateforme en ligne, préfèrera donc verser de l’argent au hacker, plutôt que de voir son site inutilisable et donc infructueux.

Comment se protéger d’une attaque DDoS ?

Plusieurs solutions sont à la portée des webmasters pour se protéger contre de telles attaques. La première consiste à choisir consciencieusement l’hébergeur. En effet, de nombreux prestataires offrent la possibilité de lutter efficacement contre les cybercriminels, en filtrant les botnets ou réseaux zombie.

Mettre en place un site miroir, voici encore une procédure efficace pour se prémunir des attaques de ce type. Il s’agit de créer, sur un nom de domaine différent (avec une autre extension par exemple), une copie conforme du site, qui sera opérationnelle en cas d’immobilisation de la plateforme originelle.

Disposer d’une interface plus rapide à charger et offrant une réponse appropriée en cas de requêtes massives est également une solution à envisager. Créer une version plus légère de la plateforme ou installer un système d’alerte, voilà également qui pourra permettre aux entreprises de se protéger plus efficacement contre les attaques DDoS.

Comment expliquer la baisse de la fréquence des attaques ?

Si les attaques DDoS étaient très fortement perpétrées au début des années 2000, il est toutefois nécessaire de nuancer. En effet, leur fréquence a largement diminué et cela s’explique assez aisément.

D’une part, les propriétaires de sites connaissent les risques encourus et optent la plupart du temps pour des méthodes de protection efficaces que nous avons vues précédemment. D’autres part, les services de police sont beaucoup plus performants dans le domaine des nouvelles technologies et du web, leur permettant ainsi de traquer plus activement les cybercriminels. Néanmoins, il reste très important de protéger sa plateforme contre les attaques DDoS. Sachez qu'il est possible de confier votre infogérance à notre équipe d'experts IKOULA pour ne plus perde de temps sur la gestion des problématiques serveurs.





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