Le .pw, source de nombreux litiges en 2013
Les noms de domaine en .pw sont ouverts à tous les propriétaires d’une marque en décembre 2012, à condition que la marque ait été enregistrée avant le premier décembre. Néanmoins, l’utilisation du .pw donne lieu à la pratique du typosquatting, une forme de cybersquatting, puisque la création de noms de domaine identiques à une marque ou à l’abréviation d’une marque est autorisée, au même titre que les noms de domaine composés du nom de la marque et d’un descriptif.
D’autre part, en 2013, la société spécialisée dans les logiciels informatiques Symantec dénonce l’utilisation de l’extension .pw pour le spam massif. De nombreux litiges concernant le .pw ont lieu aux États-Unis. Le registre de l’extension décide de les soumettre aux principes UDRP, une série de procédures judiciaires concernant les noms de domaine et donnant lieu au transfert de celui-ci au plaignant.
Facebook, les hôtes Accor et la banque Morgan Stanley obtiennent gain de cause, à la suite de l’utilisation de noms de domaine en .pw pour le typosquatting. En Europe, la célèbre marque de chaussures Dr.Martens, ainsi que L’Oréal subissent elles aussi le cybersquatting. Toutes deux parviennent néanmoins à récupérer le nom de domaine concerné.
Ouverture générale de l’extension .pw en mars 2013
Le 25 mars 2013 marque l’ouverture à tous des noms de domaine en .pw. En 2014, les enregistrements en .pw sont estimé à 300 000. L’extension, signifiant Professional Web, est principalement utilisée par les entreprises et les sociétés souhaitant afficher leur présence sur Internet.